Savez-vous ce que fait précisément un ou une orthothérapeute de ses journées de travail ? Avez-vous déjà entendu parler de l’orthothérapie ?
Voici un portait de cette profession d’avenir !
Orthothérapeute : définition de la profession
L’orthothérapeute est un ou une spécialiste qui pratique une discipline associant la kinésithérapie, c’est-à-dire la thérapie par le mouvement, et la massothérapie, la thérapie par le massage.
Le but de l’orthothérapeute ? Soulager les douleurs musculaires et les raideurs articulaires dues aux attaches musculaires chez ses clients par le mouvement et le massage.
Ces douleurs communes, que nous avons tous déjà expérimentées, peuvent être causées par :
- des défauts de posture;
- des gestes brusques ou répétitifs;
- un manque d’activité physique;
- des accidents.
Ces thérapeutes traitent les douleurs locales, référées et projetées. Ils interviennent également sur les états de stress, qui sont aussi souvent responsables de ces douleurs et inconforts.
Le ou la spécialiste utilise des mobilisations musculaires spécifiques ainsi que les principes de l’ergonomie des postures de travail et de sommeil. Il ou elle applique également divers concepts naturopathiques (produits naturels, alimentation et exercice), ce qui lui confère une approche globale.
De plus, l’orthothérapeute, grâce à sa formation poussée, variée et spécialisée, peut entre autres :
- donner des soins d’oncologie massage;
- faire des suivis de grossesse;
- apprendre aux parents à masser leur bébé ou leur enfant en bas âge;
- préparer un athlète à sa compétition et récupérer cet athlète post-compétition.
Une visite chez l’orthothérapeute
À quoi ressemble un traitement d’orthothérapie ? La ou le thérapeute effectue grosso modo toujours les étapes suivantes:
- Évaluer les besoins du client afin de bien définir la raison de la consultation à l’aide d’un questionnaire santé;
- Vérifier l’état musculaire et la mobilité des endroits à traiter;
- Prodiguer un massage suédois en profondeur pour améliorer la circulation sanguine et relâcher les tensions musculaires;
- Procéder à des mobilisations, c’est-à-dire à des mouvements lents et en douceur qui ont pour but d’améliorer la mobilité d’un membre ou d’une articulation.
- Recommander certains exercices et traitements, s’il y a lieu, afin d’optimiser la récupération de la douleur et d’éviter une rechute.
Qu’est-ce que ça prend pour être un bon orthothérapeute ?
Certaines qualités et aptitudes sont de mises pour exercer l’orthothérapie et apprécier ce travail au quotidien.
Il faut bien évidemment être en bonne santé physique. En effet, l’orthothérapeute travail debout et s’aide de son corps pour effectuer adéquatement les mobilisations. Et une bonne sensibilité tactile est bien évidemment un outil essentiel !
Comme tout thérapeute, il est aussi préférable d’aimer et d’avoir de la facilité à travailler avec le public, d’avoir une bonne capacité d’écoute et un équilibre émotif. Pourquoi ? Parce que l’orthothérapeute agit premièrement sur les douleurs corporelles, mais peut parfois agir à titre « d’apprenti psychologue » auprès de certaines clientèles, surtout ceux ayant des douleurs chroniques. Avoir une facilité à communiquer et de l’entregent est donc un avantage pour bâtir une relation de confiance avec sa clientèle.
Un excellent discernement, du jugement et un esprit d’analyse et d’initiative sont tous de mise pour évaluer les besoins des clients et déterminer les traitements dont ils ont besoin.
Pour l’orthothérapeute qui désire travailler à son compte, il se doit également d’être responsable, autonome et débrouillard. Ainsi, un bon sens de l’organisation, des aptitudes pour la gestion et l’entrepreneuriat sont nécessaires pour superviser le personnel s’il y a lieu, coordonner les activités cliniques, gérer les approvisionnements et les opérations financières.
Et un peu d’histoire
La discipline de l’orthothérapie a été créée au début des années 1970. Son fondateur, l’orthopédiste américain Dr Arthur Michele, l’a d’abord conçue comme une méthode préventive d’autotraitement. Le but était de redresser la posture musculaire et d’éviter des chirurgies.
Ensuite, un de ses assistants, Arne Nicholayson, a bonifié le traitement avec l’ajout du massage suédois et des exercices passifs prodigués par le thérapeute.
Quelques années plus tard, en 1975, l’approche a été introduite au Québec par Monsieur Yves Paré, masso-kinésithérapeute et fondateur de l’Académie de massage scientifique. C’est avec l’autorisation et le soutien du Dr Arthur Michele que M. Paré développe divers protocoles de traitement.
Depuis, l’orthothérapie a continué d’évoluer au fil des ans avec les avancées du CRATT et de l’Académie de massage scientifique.
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