La tête pleine de questions
Lorsqu’on prend la décision de faire un retour aux études, il est normal d’avoir des doutes. Plein de questions nous viennent en tête :
- Suis-je dans le bon domaine?
- Est-ce que je vais être capable de suivre une formation après tant d’années à l’extérieur du système scolaire?
- Est-ce que j’ai les moyens de payer ma formation?
- Comment vais-je subvenir financièrement durant ma formation?
- Serais-je capable de concilier études, travail et famille?
- Est-ce que je peux compter sur l’appui de mon/ma conjoint(e) et de mes enfants pour les tâches quotidiennes si je veux poursuivre ma formation?
- Est-ce que j’ai des ressources familiales pour me soutenir moralement durant ma formation?
Ne paniquer pas et prenez une grande respiration !
Personnelle, lors de mon retour aux études, j’ai essayé de répondre à plusieurs de ces questions avant de faire mon inscription au programme. Je n’ai pas trouvé réponse à toutes, mais j’avais confiance en moi et en ma capacité à m’adapter.
J’ai commencé par faire des recherches sur le métier et à faire mentalement un tableau du pour et du contre. Je me suis visualisée dans le futur, dans différents types de commerces (petite, moyenne ou grosse PME).
Les doutes, pour ma part, n’avaient pas tous disparu quand j’ai fait le grand saut. C’est tout au long de mes études que la certitude d’avoir fait le bon choix s’est solidifiée.
Avant de m’inscrire, j’ai regardé les coûts d’une telle démarche et j’ai mis en place le financement dont j’avais besoin. Et quand le côté financier a été réglé, le stress du retour à l’école a diminué de beaucoup.
Retour aux études : ma plus grande peur
Après tant d’années comme maman à la maison, est-ce que je vais être capable d’être en classe 30 heures par semaine?
Et là, j’ai pensé à ma mère, elle qui est retournée aux études à 58 ans et qui a décroché son diplôme comme préposée aux bénéficiaires. Elle a été ma source d’énergie, de motivation, mon modèle et ma fierté. Si comme moi vous éprouvez une telle peur, trouvez dans votre entourage un modèle de persévérance; ça vous donnera la force de continuer lors des moments difficiles.
Les premières semaines à l’école sont les plus dures. On a encore de petits doutes sur notre choix de carrière, mais on ne doit pas baisser les bras. Petit à petit, la routine s’installe et se lever chaque matin pour prendre le chemin de l’école devient de plus en plus facile. À l’appui des membres de notre famille, s’ajoute l’appui des professeurs et surtout des autres étudiants.
Nous nous apercevons que nous ne sommes pas seul dans notre situation. Dans les formations postsecondaires, on retrouve beaucoup de gens qui font un retour aux études.
Pour concilier travail, études et famille, cela demande beaucoup d’organisation. Plusieurs sites Internet vous donneront des conseils pour y arriver. N’hésitez pas à les consulter et à mettre en pratique quelques suggestions. Si vous adoptez quelques nouvelles habitudes, vous gagnerez du temps et de l’énergie.
En voici quelques exemples :
- Préparez les lunchs, les vêtements et le matériel pour le ou les enfants la veille pour éviter la course du matin.
- Établissez à l’avance les menus de la semaine. Le parent qui arrive en premier saura quoi préparer.
- Planifiez les périodes de la semaine consacrées aux tâches domestiques.
Pour conclure, l’appui moral de mon mari et de ma famille a été très important pour moi. Après une journée difficile à l’école, leurs encouragements m’ont permis de persévérer.
Un peu plus sur moi
Le premier DEP que j’ai fait est en comptabilité. J’avais suivi quelques cours complémentaires en secondaire 5 dans le domaine (tenu de livre et fiscalité). J’avais obtenu de bons résultats et j’avais aimé ça. Mais, au cégep, je me suis dirigée vers d’autres programmes sans succès.
Les années ont passé et j’ai eu beaucoup de temps pour réfléchir. Mon frère cadet a fait son DEP en secrétariat, comptabilité. À l’époque, on devait faire les deux volets pour obtenir son diplôme et moi je ne voulais pas faire secrétariat. La formation au Ccgep ne m’intéressait pas et je la jugeait comme étant trop longue.
Je recherchais un métier qui offrait une grande stabilité dans les horaires de travail et surtout du 8 à 5. La comptabilité me permettait de travailler dans un milieu calme, avec un peu de contact humain et de jongler avec les chiffres. Comme toutes les entreprises ont besoin d’une personne pour maintenir les livres comptables, je savais qu’il y aurait toujours de l’emploi dans ce domaine, que je pouvais trouver un travail avec des responsabilités importantes, sans avoir à diriger toute une équipe comme le font les responsables de la comptabilité. Un DEP me permettait de bien gagner ma vie et d’avoir du temps pour moi et mes enfants.
Lorsque la commission scolaire a modifié le programme pour offrir le volet comptabilité séparé de celui de secrétariat, et en formation continue et individuelle, c’est à ce moment que mon choix de carrière a été fixé.
J’ai fait quelques recherches via Internet :
- J’ai trouvé le programme de la formation;
- La durée de la formation;
- Les prérequis;
- Les possibilités de financements;
- Les possibilités d’emploi dans ma région;
- Et je me suis inscrite!
Par la suite, le premier module de ma formation est venu confirmer mon choix. (Se situer au regard du métier et de la démarche de formation.)
J’ai terminé mes études avec succès en juin. Deux plus tard, je n’avais pas trouvé d’emploi et je ne voulais pas rester à la maison. Je me suis inscrite pour le volet secrétariat sans vraiment de motivations, en me disant : si j’ai une offre d’emploi j’abandonne le cours.
Après quelques semaines, j’ai décidé de finir le cours. Le programme de secrétariat n’est pas seulement de la prise de notes et de la rédaction de textes ou de compte-rendu. J’ai découvert le monde du secrétariat et ça m’a plus (mise en page, modification d’image, PowerPoint, Outlook, production de document…). J’ai maintenant un double DEP en secrétariat et comptabilité.
Dans le métier de réceptionniste, j’effectue les tâches de secrétariat que j’aime le plus. Jamais je n’aurais pensé faire ce métier. J’aime avoir un contact avec les gens, les aider et les conseiller tout en étant dans l’action. Mes tâches sont nombreuses et variées, mais sans être trop complexes, puisque je suis souvent interrompue par les appels téléphoniques. C’est valorisant de savoir que mon poste est important pour le bon fonctionnement de l’entreprise.
Nancy Thouin – Réceptionniste passionnée à l’Académie de massage scientifique
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